Une belle découverte
Nouvelle tendance déco, les fleurs en papier sont de plus en plus répandues. Objet de décoration ou œuvre d’art, certaines créations requièrent plusieurs heures de travail pour être confectionnées et leur donner un aspect hyper réaliste. Chaque pétale, feuille, pistil… est façonné à la main et les pétales sont parfois teints pour reproduire les différentes gammes de couleurs créées par Dame Nature. C’est une technique artisanale et difficilement industrialisable, compte tenu du caractère minutieux de la manipulation du papier, à chaque étape de la création.
À qui elles s’adressent ?
Au-delà de l’aspect purement artistique, les fleurs en papier s’adressent à celles et ceux qui sont friands de compositions florales originales, qui ne nécessitent aucun entretien et qui ne fanent pas. Les personnes allergiques au pollen peuvent aussi y trouver leur bonheur. C’est pourquoi les fleurs en papier trouveront facilement leur place au sein des cabinets médicaux, hôpitaux, EHPAD, maternités, restaurants, dans les vitrines de magasins ou tout simplement chez vous.
L’attrait des fleurs en papier est également lié à leur caractère éco-responsable et à leur durabilité. Un bouquet de fleurs en papier peut rester intact pendant plusieurs années (en suivant de simples conseils d’entretien) ; alors qu’un bouquet de fleurs fraîches ne dure en moyenne qu’une dizaine de jours. De plus, ces dernières sont souvent produites en très grande quantité, à l’étranger et selon des méthodes ayant un fort impact environnemental.
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Quel type de papier est utilisé ?
Pour mes fleurs et créations, j’utilise exclusivement du papier crépon italien fabriqué par Cartotecnica Rossi. C’est un papier qui se prête parfaitement à ce type de travail. Disponible en plusieurs grammages, il est différent du papier crépon scolaire car extensible à 250 %. Le papier est plus souple quand le grammage est faible et plus robuste quand le grammage est élevé.
L’utilisation de ce type de papier permet de réaliser des créations à la fois visuellement délicates et résistantes, elles ne s’abiment pas facilement. Le choix du grammage est fait aussi en fonction de l’effet que l’on souhaite donner aux fleurs. Par exemple, le coquelicot dispose de pétales très fins, une pivoine en revanche dispose de pétales généralement plus épaisses. Stay tuned pour mon post dédié au papier crépon utilisé par les paper florists.
Je précise que le papier crépon que j’utilise est certifié FSC (Forest Stewardship Council), c’est-à-dire qu’il provient de forêts dont la gestion est responsable.
Pour terminer
Je reste une grande admiratrice des fleurs au sens large et si vous préférez toujours les fleurs fraîches aux fleurs en papier, n’hésitez pas à vous rapprocher du Collectif de la fleur française, une association au service de la fleur locale et de saison. Il existe également un nombre de fermes florales engagées, par exemple Plein Air Paris ou encore la Ferme Florale Urbaine.
En tout cas, si vous aimez avoir des coquelicots toute l’année (de manière responsable, bien sûr), si vous avez envie de trouver un pissenlit en automne ou un tournesol en hiver, tout est possible avec les fleurs en papier, qui elles, sont intemporelles ! :)
